Bien que l’expression « désert médical » ne soit pas facilement définissable, elle est souvent utilisée pour décrire les espaces ruraux, les villes moyennes ou les zones périurbaines, qui sont en déficit de services de santé. Aujourd’hui, ces zones touchent une commune sur trois, soit entre 6 et 8 millions de personnes. Cette expression n’est pas toujours liée à l’absence de médecins mais plutôt à la difficulté d’accès : médecins surchargés, distances de plus en plus importantes à faire pour les patients, pas de rendez-vous pour les nouveaux patients, pas de disponibilité en ligne...
Contraire au principe de protection de la santé garanti à tous, il faudrait y remédier au plus vite. Pour cela, plusieurs mesures ont été mises en place. Celles-ci ont surtout porté sur :
- La formation des professionnels de santé : cela permet de développer le rôle d’autres professionnels de santé,
- Des stages : les stages en médecine générale sont principalement en zone sous-dense afin de sensibiliser les étudiants et internes,
- La télémédecine : permet aux patients de consulter un médecin à distance, sans avoir à se déplacer. Elle peut être réalisée par des médecins généralistes ou des spécialistes,
- L’aide financière et l’incitation à l’installation : les aides financières sont destinées aux étudiants et futurs professionnels de santé. Cela peut les attirer et les motiver à s’installer dans ces zones.
Cependant, ces mesures structurelles ne suffisent pas à résoudre le problème.
Des solutions alternatives ont été proposées, telles que le Médicobus, un bus médical qui se déplace dans les zones rurales pour offrir des consultations médicales. Il suffit d’appeler un numéro se trouvant dans le journal local pour décrocher un rendez-vous dans la semaine. Néanmoins, cette solution est considérée comme palliative plutôt que comme une solution à long terme.
Bien que l’on ait déjà des solutions ; elles ne sont pas toujours très efficaces. C’est pour cela qu’il est urgent de trouver de nouvelles solutions afin de résoudre ce problème et par conséquent garantir l’accès aux soins pour tous les citoyens quel que soit leur lieu de résidence.